Souviens-toi

Nous étions encore des enfants
Nous étions encore innocents
Au temps de nos plus beaux sourires
Ignorant tout du mot souffrir.

Echoué au port d’amertume
Après tant d’années d’infortune
Je ressens encore l’alizée
Le sable chaud de nos baisers.

Aube diaphane, soleil levant
Mes yeux se perdent loin devant.
Au clair du jour de tes vingt ans
Souviens-toi nous étions amants.

J’entends nos rires d’adolescents
Sous le soleil incandescent
Le bruit des vagues qui s’écrasent
Dans le silence de l’espace.

Au sang qui coule de mes blessures
Au temps qui porte les injures
Ton souvenir panse les plaies
De tant de vie éparpillée.

Aube diaphane, soleil levant
Mes yeux se perdent loin devant.
Au clair du jour de tes vingt ans
Souviens-toi nous étions amants.

3ème couplet
Au crépuscule, au soir couchant
Enivrés d’odeurs d’océan
Je vois l’ombre de ton corps nu
Ma douce, ma belle ingénue.

Emportés par le flot des ans
De nos errances en faux-fuyant
Le temps s’égrène et le temps passe
Sans que nos souvenirs s’effacent.

Aube diaphane, soleil levant
Mes yeux se perdent loin devant.
Au clair du jour de tes vingt ans
Souviens-toi nous étions amants.

Auteur, compositeur – Michel Bonnargent
Décembre 2012 – titre déposé à la SACEM

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