Qui n’a pas rêvé un jour d’être sur les planches ?
Sur un texte de mon ami Jean-Jacques.

 

J’aurais voulu être un acteur,
A Hollywood ou bien ailleurs.
Être bien sûr le meilleur,
Un véritable, pas un farceur!

Oui mais voilà, au cinéma,
On a toujours tourné sans moi,
Je n’m’appelle pas Franck Sinatra,
Je ne suis rien d’autre que moi.

J’aurais voulu être un chanteur,
A l’Olympia ou bien ailleurs.
Être bien sûr le meilleur,
Un véritable, pas un brailleur!

Oui mais voilà, même en province,
On a toujours tourné sans moi,
Je n’m’appelle pas Georges Brassens,
Je ne suis rien d’autre que moi.

J’aurais voulu être un danseur,
A l’Opéra ou bien ailleurs.
Être bien sûr le meilleur,
Un véritable, pas un valseur!

Oui mais voilà, même sur un pont,
On a toujours tourné sans moi,
Je n’m’appelle pas Patrick Dupont,
Je ne suis rien d’autre que moi.

J’aurais voulu être un dompteur,
Au cirque d’hiver ou bien ailleurs.
Être bien sûr le meilleur,
Un véritable, pas un bateleur!

Oui mais voilà, même chez Barnum,
On a toujours tourné sans moi,
Je ne suis pas un Bouglione,
Je ne suis rien d’autre que moi.

J’aurais voulu faire un malheur,
Sur cette scène ou bien ailleurs.
Être bien sûr le meilleur,
Un véritable roi de coeur!

Oui mais voilà, même au théâtre,
Je n’ai jamais, fait sensation,
Je ne serai jamais rien d’autre,
Qu’un personnage de fiction.


Auteur : Jean-Jacques DUPUY, compositeur : Michel Bonnargent
titre déposé à la SACEM – 2007

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C’est avec un grand plaisir que je ressors cette chanson des tiroirs secrets.
Elle a été l’une des premières collaborations avec mon ami tourangeau Jean-Jacques que j’embrasse tendrement depuis ma campagne bordelaise.
Mon ami Jean-Jacques, c’est un homme de théâtre, son blog : http://jeanjacquesdupuy.unblog.fr/

 

Quand on n’a pas dix ans, on voudrait les avoir,
On se dit que c’est injuste de ne pas être grand.
Parce que juste avant c’est encore le bavoir.
Parce que juste avant on n’est pas dans les grands.

J’empile les années, une par une sans compter,
J’vois défiler les jours et aussi les nuits,
Je vois ma vie, mon présent, mon passé,
Et puis j’espère, mon futur sans ennui.

Quand on n’a pas vingt ans, on voudrait les avoir,
On se dit que c’est injuste de ne pas être grand.
Parce que juste avant c’est encore le dortoir.
Parce que juste avant on n’a pas assez de cran.

J’empile les années, une par une sans compter,
J’vois défiler les jours et aussi les nuits,
Je vois ma vie, mon présent, mon passé,
Et puis j’espère, mon futur sans ennui.

Quand on a eu trente ans, on est tout plein d’espoir,
On se dit que c’est juste, d’être avec les grands.
Parce que ce s’rait injuste d’être sur le trottoir.
Parce que ce serait injuste et pas du tout marrant.

J’empile les années, une par une sans compter,
J’vois défiler les jours et aussi les nuits,
Je vois ma vie, mon présent, mon passé,
Et puis j’espère, mon futur sans ennui.

Maintenant, je vis de défaites et de gloires,
J’me dis que c’est bien juste d’être encore sur les rangs.
Parce que se s’rait injuste de vivre sans espoir.
Parce que se s’rait injuste d’être un jeune mourant

J’empile les années, une par une sans compter,
J’vois défiler les jours et aussi les nuits,
Je vois ma vie, mon présent, mon passé,
Et puis j’espère, mon futur sans ennui.

Quand on a le bonheur de connaître le soir,
Il faut se dire, qu’importe de vieillir,
Parce que se s’rait dommage de ne pas savoir,
Qu’il y a de belles journées avant de partir.

 

Chanson composée sur un texte de Jean-Jacques DUPUY
Œuvredéposée à la SACEM et à la SACD – Juillet 2007

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Souviens-toi

Nous étions encore des enfants
Nous étions encore innocents
Au temps de nos plus beaux sourires
Ignorant tout du mot souffrir.

Echoué au port d’amertume
Après tant d’années d’infortune
Je ressens encore l’alizée
Le sable chaud de nos baisers.

Aube diaphane, soleil levant
Mes yeux se perdent loin devant.
Au clair du jour de tes vingt ans
Souviens-toi nous étions amants.

J’entends nos rires d’adolescents
Sous le soleil incandescent
Le bruit des vagues qui s’écrasent
Dans le silence de l’espace.

Au sang qui coule de mes blessures
Au temps qui porte les injures
Ton souvenir panse les plaies
De tant de vie éparpillée.

Aube diaphane, soleil levant
Mes yeux se perdent loin devant.
Au clair du jour de tes vingt ans
Souviens-toi nous étions amants.

3ème couplet
Au crépuscule, au soir couchant
Enivrés d’odeurs d’océan
Je vois l’ombre de ton corps nu
Ma douce, ma belle ingénue.

Emportés par le flot des ans
De nos errances en faux-fuyant
Le temps s’égrène et le temps passe
Sans que nos souvenirs s’effacent.

Aube diaphane, soleil levant
Mes yeux se perdent loin devant.
Au clair du jour de tes vingt ans
Souviens-toi nous étions amants.

Auteur, compositeur – Michel Bonnargent
Décembre 2012 – titre déposé à la SACEM

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Je t’attendrai ce soir
Assis sur le trottoir
Jouant de la guitare
L’air de tous mes espoirs.
Si tu jettes une pièce
Au chanteur qui te guette
Qui chante ses foutaises
Parfois un peu trop bêtes.
Offre-lui un sourire
Une raison de vivre
Et un peu de soleil
Dans ses nuits sans sommeil
Les couleurs de ta vie
Les odeurs de Paris.
Je suis trop seul ̸ sans toi
Perdu dans ma maison
Dans mon lit j’ai trop froid
Et je perds ma raison.

Et si tu ne viens pas
Je serai là demain
Je ferai les cent pas
En attendant le train.
Si tu fais la surprise
D’être là sur le quai
Comme en terre promise
Je t’y accueillerai
Si le temps est morose
Je t’offrirai des roses
Si le temps est frileux
Je serai chaleureux
On taira nos méprises
Au rang des choses admises.

Je suis trop seul sans toi
Perdu dans ma maison
Dans mon lit j’ai trop froid
Et je perds ma raison.

Tu es là face à moi
Aussi belle qu’autrefois
J’ai les jambes qui tremblent
De nous savoir ensemble.
J’aurais vendu mon âme
Aux putains d’Amsterdam
J’aurais noyé ma vie
Dans mes verres de whisky.
Si tu m’avais banni
De ton carnet d‘adresses
Et plongé dans l’oubli
Des amants qu’on délaisse
Au placard des amours
Des adieux sans retour.

J’étais trop seul sans toi
Perdu dans ma maison
Mon lit était trop froid
J’en perdais la raison.

Auteur-compositeur : Michel Bonnargent – décembre 2012

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Par ce jour lumineux d’automne, voici une de mes plus anciennes chansons que j’avais écrite et composée loin de mon pays natal, remixée en 2011.

vigne rousse

vigne rougissante au soleil d’automne – novembre 2014

 

Autrefois, au coin du feu,
J’écoutais craquer le bois.
Il me reste au fond de moi,
Un petit goût d’avant.
Nostalgique et palpitant,
De mon pays, là dans mon coeur.

Oh mon pays, bercé de lumière,
Entre Dordogne et Garonne,
Au milieu de tes vignes.
De Bordeaux à Libourne, en passant par Langon,
Tu as su rester digne.
Et parfois je te bois, au milieu de l’exil,
Tu t’appelles Bordeaux ou bien Saint Emilion.
Tu pétilles de joie au fond de mon palais,
Tu refais le chemin qui nous a séparés.

Les vignes ont poussé sans moi.
Les ans ont passé bien vite.
Et pourtant, il est si frais,
Ce souvenir d’amour.
Enfoui là, très profond
Dans mon cœur, là dans mon cœur.

Oh mon pays, bercé de lumière, entre Dordogne et Garonne,
Au milieu de tes vignes.
De Bordeaux à Libourne, en passant par Langon,
Tu as su rester digne.
Et parfois je te bois, au milieu de l’exil,
Tu t’appelles Bordeaux ou bien Saint Emilion.
Tu pétilles de joie au fond de mon palais,
Tu refais le chemin qui nous a séparés.

Autrefois, au coin du feu,
J’écoutais craquer le bois.
Il me reste au fond de moi,
Un petit goût d’avant.
Nostalgique et palpitant,
De mon pays, là dans mon coeur.

Auteur-compositeur : Michel Bonnargent
Œuvre déposée à la SACEM

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Ce texte est inspiré d’une histoire vraie qui se reproduit malheureusement trop souvent dans notre monde dit “civilisé” où les parents ne sont pas toujours à la hauteur de ce qu’ils devraient être.

 

 

A toi qui remplaça mon père
Je te dédie ces quelques vers
Et quand mon cœur est à l’envers
Je pense à toi et puis j’espère.

Je me souviens de toi
De nous de nos émois
Tu m’as sortie de l’ombre
Et de mes années sombres
De ces douleurs au cœur
Que m’infligeait ma mère
De ces douleurs au corps
Des coups portés du père

Toi qui donnait ta gentillesse
Savait effacer la tristesse
De mon petit cœur en détresse
Qui avait perdu sa jeunesse.

Moi j’étais dans le noir
Tu m’as donné l’espoir
Si je chante souvent
Ta voix est dans le vent
Il porte la mémoire
De tes belles histoires
De nos plus beaux sourires
De notre joie de vivre.

Toi tu me redonnas envie
Toi tu assuras la relève
Toi tu me redonnas la vie
Et de la couleur à mes rêves.

A toi qui remplaça mon père
Je te dédie ces quelques vers
Et quand mon cœur est au plus bas
Je pense à toi, toi mon Papa.

auteur-compositeur Michel Bonnargent – novembre 2014
œuvre déposée à la SACEM

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Pourquoi veux-tu que je m’y rende,
A Vancouver ou à Ostende,
N’est-elle pas belle ma France,
Au beau soleil de Provence ?
Pourquoi veux-tu que je m’envole,
Pour te chanter des barcaroles,
Je n’ai pas besoin d’une gondole,
Je préfère aller à Bandols.

J’ai mangé des macarons
En visitant Saint Emilion
Et j’en ai mangé aussi,
En passant à Montmorillon.
J’ai savouré du cochon
Dans les bons bouchons de Lyon
En croquant des cornichons
Qui venaient de Dijon.

Pourquoi veux-tu que je m’en aille,
Dans le désert près de DubaÏ,
Moi je préfère rester ici,
A faire les rues de Paris.
Pourquoi veux-tu que ça m’enchante,
De m’en aller à Alicante,
Je préfère faire une brocante,
J’n’ai pas besoin de Rossinante.

Quand à glisser sur la neige
Autant le faire à Megève.
Se tremper dans l’océan
C’est bon de le faire à Royan.
Prendre la mer à Marseille,
Avec l’accent du soleil,
Ou alors prendre un bateau
Dans le port de Bordeaux.

Pourquoi veux-tu que ça m’excite,
De me balader en Egypte,
Je n’ai pas besoin de faire causette
A cette vieille pierre de Rosette.
Pourquoi veux-tu que ça m’attire,
D’aller frimer chez les émirs,
Pas plus que ça m’inspire,
De me baigner à Monastir.

Boire du tokay en Alsace,
Et dormir sur une paillasse,
Gôuter du vin à Narbonne,
Et visiter Carcassonne.
Voir les caves du Médoc
Et celles de Bourgogne.
Arpenter les côtes du Rhône
Ou la haute Garonne.

Pourquoi veux-tu qu’avec tout ça,
Je cherche ailleurs ce qui me va,
Oui mon pays est bien trop beau
Pourquoi aller à Bornéo.
Pourquoi courir dans tous les sens
Manger des oranges à Valence
Je préfère manger des melons
Sur les marchés de Cavaillon.

Aller faire les soldes à Lille
Ou flâner dans Belleville
Faire un petit tour à Tours
La Loire, elle en vaut le détour.
Brie, Calva en Normandie
Du Maroilles en Picardie
La saucisse de Morteau
Voilà ce qu’il me faut.

Pourquoi veux-tu que je m’y rende,
A Vancouver ou à Ostende,
N’est-elle pas belle ma France,
Au beau soleil de Provence ?
Pourquoi veux-tu que je m’envole,
Pour te chanter des barcaroles,
Je n’ai pas besoin d’une gondole,
Je préfère aller à Bandols.

Paroles et musique Michel Bonnargent – janvier 2011
Œuvre déposée à la SACEM

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Après quelques mois de silence, découvrez cette chanson que j’ai composée sur un texte de Yves Plamont.

Si mes larmes ne quittent pas mon sang
Même si tu pars toujours trop tôt
Tes souvenirs ta libido
Resteront dans ma peau.
Même si j’ai souffert bien de trop
De toutes tes paroles, de tes mots
Ton parfum et ton doux sourire
Résonneront comme un écho.

Parolier : Yves Plamont -membre de la SUISA et de la SABAM
Compositeur : Michel Bonnargent – membre de la SACEM
novembre 2014

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J’avais écrit et composé cette chanson pour mon fils aîné.
Je sais qu’il va mieux maintenant.
Qu’il sache que je l’aime profondément.

 

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Heureusement qu’il y a des moments dans la vie où les amis sont là et où l’on est là pour eux.
Cette chanson est déjà un peu vieille, je l’avais écrite suite à un grave accident de moto et je me souviendrai toujours de la solidarité motarde et des amis proches qui m’ont tant aidé, surtout moralement.

Je la dédie aujourd’hui particulièrement à quelqu’un qui se reconnaîtra.

 

Si le froid s’est installé
Un jour au fond de ton cœur
N’oublie pas qu’on est restés
Pour t’apporter d’la chaleur.
Si le doute t’est permis,
Sur le chemin de la vie,
N’oublie pas qu’on est ici,
Ca sert à ça les amis.

Regarde donc droit devant,
Il reviendra le printemps.
Le soleil se lèvera
Sur un air de guitare.
Quand les filles s’égailleront,
Feront voler leurs jupons,
Porteront leur air canaille
Se rouleront dans la paille.

Quand la détresse est en toi
Un jour où tout fout le camp
N’oublie pas auprès de toi
Les êtres qui t’aiment tant.
Quand le ciel est trop couvert,
Les nuages un peu trop gris,
Tu n’es pas dans un désert,
C’est toujours ça de pris.

Et roule donc sur ta route,
Avec tes compagnons,
Ce n’est pas une déroute,
Les beaux jours reviendront.
Dis toi que l’été est là
Qu’il suffit de respirer,
L’odeur de toutes ces fleurs,
Pour pouvoir s’évader.

Si t’es seul dans ta chaumière
Réfugié dans tes pensées
N’oublie pas c’était hier,
Ca sert à rien le passé.
Et dis toi que ça va mieux,
Même si ce n’est pas vrai,
N’oublie pas qu’en d’autres lieux,
Il te suffit de passer.

Regarde toujours devant,
Il y a de belles saisons,
Le voile se lèvera,
Faut se faire une raison.
Quand les filles s’égailleront,
Feront voler leurs jupons,
Porteront leur air canaille
Se rouleront dans la paille.
Et les filles s’égailleront,
Feront voler leurs jupons,
Porteront leur air canaille,
Te rouleront dans la paille.

 

auteur compositeur – Michel Bonnargent –  décembre 2007
œuvre déposée à la SACEM

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