Je dédie plus particulièrement cette chanson à mon ami Richard que j’ai retrouvé après 45 ans d’absence.
On se rappelle toujours du temps des feux de camp avec la guitare et nos chants et nos dragues d’antan.
Le plus chouette, c’est que l’on joue désormais tous les deux de la guitare, comme si le temps nous glissait dessus.

Cette chanson est disponible sur le CD « Inspir’passion ».

 

Il me revient
De nos folies
Que c’était bien
Le temps des utopies.
De nos sourires
Et de nos rires
Je me souviens
De vous encore très bien.

Le temps s’envole
Il est frivole
Qu’est-ce qu’on s’affole
La vie d’alors était plus drôle.

Je me rappelle
Les feux de camp
Tu étais belle
Les cheveux dans le vent

Et l’on s’aimait
Sans se soucier
Et l’on courrait
Gazelles en plein été.
Quand on chantait
N’importe quoi
On s’amusait
Toujours, c’était bien autrefois.

De ces années
Vite passées
J’en ai gardé
Le cœur tout étoilé.
Il suffisait,
D’une guitare,
Pour s’égayer
Inventer nos histoires.

Et l’on jouait
Toute la nuit
On refaisait
Un monde encore mieux qu’aujourd’hui.

Je me souviens,
C’était hier.

auteur compositeur : Michel Bonnargent
dépôt SACEM août 2011

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Avant de demander les droits de reproduction, j’aimerais connaître le nombre de CD à produire.
Réservez dès à présent le CD à la rubrique Evènements.

Merci d’avance,
Bien musicalement,
Michel

Vidéo de l’annonce

 

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La base musicale de la chanson « femme au passé ».

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à mon Papa qui a 92 ans ce 29 août 2014, avec tout mon amour et ma tendresse

 

Une vie sans amour, c’est un champ en jachère
C’est un ciel sans oiseaux, une mer asséchée.
Si avant j’avais su, si avant j’avais pu
Vous comprendre un peu mieux, vous connaître un peu plus.

Du peu de temps qu’il reste à traverser ensemble
Du peu de temps qu’il reste à offrir vos sourires.
Les saisons passent vite, hier c’était le printemps
Vos cœurs sont en automne, vos corps sont en hiver.

Au chagrin qui me brûle quand je pense à demain
Au désert de tendresse quand vous serez ailleurs
J’ai la pluie qui rigole et le soleil qui pleure
Je ne sentirai plus la chaleur de vos mains.

Assis sur la terrasse, vous regardez au loin
Perdus dans vos pensées, vous vivez au passé
Les enfants sont partis, les petits ont grandi
L’avenir s’est enfui, le présent vous retient.

Le bonheur c’est pas simple mais vous l’avez vécu
Toujours près l’un de l’autre comme peu l’ont connu.
Je reste près de vous, pour quelques heures volées
Pour dire trop peu de choses, rester à vos côtés

Au chagrin qui me brûle quand je pense à demain
Au désert de tendresse quand vous serez ailleurs
J’ai la pluie qui rigole et le soleil qui pleure
Je ne sentirai plus la chaleur de vos mains.
La nature est comme ça, elle reprend ce qu’elle donne
Enfermant dans un coffre les plus beaux souvenirs.
Je vous vois comme alors, pourtant c’est plus pareil
Vos ombres sont voûtées tout au bout du chemin.

De foyers éclatés, vous restez seuls debout
Quand dans nos vies de fous ne sommes que roseaux.
Vous ne plierez jamais, vous tomberez un jour
Usés par tant d’années, tant aimés de nous tous.

Au chagrin qui me brûle quand je pense à demain
Au désert de tendresse quand vous serez ailleurs
J’ai la pluie qui rigole et le soleil qui pleure
Je veux juste vous dire, combien je vous aime

auteur compositeur – Michel Bonnargent – février 2014
Œuvre déposée à la SACEM

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le mp3 téléchargeable de « mais en vie » est disponible sur la boutique

Si j’ai changé de vie au gré de mes envies
Mes amours sont partis au fil de mes ennuis
J’ai traversé le temps en croquant de mes dents
Tous les fruits de la vie sans trop faire de bruit
L’automne est arrivé, je n’ai pas de regrets.

On dit que je suis vieux parfois un peu ringard
Je chante ce que je veux, pas pour être une star
A mes notes foirées au manch’ de ma guitare
A mes accords ratés au clavier du piano
A mes cordes grincées à l’archet du violon,

J’ai pas mis les alarmes j’suis parti droit devant
Je m’suis payé des arbres, pas grave je suis vivant
J’ai chanté les étés au rythme des cigales
Renvoyé mes sirènes au milieu de la mer
Oublié mes galères, oublié mes prières.

Mesdames et Messieurs, faiseurs de demi dieux,
Mesdames et Messieurs, vendeurs de poudre aux yeux,
Si mes chansons à texte ne vous conviennent pas
Et si mes mélodies ne vous suffisent pas
Je préfère les garder, pour mes amis c’est tout.

Trouvé mes latitudes, drapé ma solitude,
En poète transis, je n’attends plus le si
J’ai la voix qui s’éraille, comme un train qui déraille
Je chante mes mémoires, assis dans mon boudoir,
Pour des concerts gratuits, en sursis mais en vie.

Auteur compositeur – Michel Bonnargent août 2014
Œuvre déposée à la SACEM

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le mp3 de « l’exilé » et le CD « souviens-toi » contenant ce titre sont disponibles via la boutique

J’ai découvert la Corse à l’occasion de deux rallyes moto organisés dans le cadre du championnat de France.
C’est une île formidable et je comprends les rêves d’indépendance de mes amis Corses, il suffit d’apprendre un peu l’histoire de la Corse et de découvrir les hommes.
J’ai écrit et composé cette chanson en hommage à ce remarquable homme des lumières que fût Pasquale Paoli (1725-1807) et dont on parle si peu dans nos livres d’histoire.
Très fortement attaché à son île natale et à sa culture, Pascal Paoli est une figure importante de son temps.
Il fût reçu dans toutes les grandes cours d’Europe et reconnu comme un homme des Lumières.
Pascal Paoli fut un général corse, le chef de la Nation Corse indépendante de 1755 à 1768, et un grand démocrate.
Il fonda la première constitution en Europe, qui fût source d’inspiration pour la création de celle des Etats-Unis.

J’ai imaginé, à ma façon, à quoi et à qui cet homme a pu penser lors de son deuxième et dernier exil en Angleterre où il a terminé ses jours loin de sa terre natale.
Ses cendres ont été transférées sous Napoléon III dans sa maison natale de Morosaglia.

A mes amis Corses et à leur si beau pays.

L’exilé

J’aurais voulu prendre la mer
Pour aller retrouver ma terre
Revoir mon pays de lumière
Et m’endormir près de mes frères
Quel qu’est pu être mon destin
Je garderai au fond du cœur
La lumière bleue de ces matins
Même si je meurs en Angleterre,

Du sable fin de tes rivages
Aux cimes blanches dans les nuages
Je te rends un dernier hommage
Toi ma Corse aux mille visages.

Si ma stèle est à Wesminster
Mon corps appartient à mes pairs,
Dans cette île si souvent conquise
Qui n’a jamais été soumise
Je reviendrai Morosaglia
Je reviendrai en Castagniccia
Rejoindre ceux qui sont partis
Pour l’indépendance trahie.

Du sable fin de tes rivages
Aux cimes blanches dans les nuages
Je te rends un dernier hommage
Toi ma Corse aux mille visages.
Je revois mon petit village
Et ses maisons qui n’ont pas d’âge
Bordées d’acacias odorants
Les montagnes senteur de safran.
Dans le brouillard des rues de Londres
De moi il ne reste qu’une ombre
Dans ces moments de silence
Au souvenir de mes absences.

Du sable fin de tes rivages
Aux cimes blanches dans les nuages
Je te rends un dernier hommage
Toi ma Corse aux mille visages.

Appuyé aux accastillages
De mon vivant qui fait naufrage
J’ai donné à l’île de beauté
Ses seules années de liberté.
Au navire qui porte mon nom
En sémaphore de la mémoire
Et non pour mon simple renom
Qu’on se rappelle de l’histoire.

Du sable fin de tes rivages
Aux cimes blanches dans les nuages
Je te rends un dernier hommage
Toi ma Corse aux mille visages.

Je m’appelle Pascal Paoli


Auteur, compositeur – Michel Bonnargent
Septembre 2013 – titre déposé à la SACEM

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Cette chanson date maintenant de pas mal de temps, elle fait partie de mes premiers enregistrements réalisés en studio en 2006 avec ma seule guitare.
Elle est extraite de l’album « humeurs de vie ».

 

Quand tu regardes quelqu’un
Et que tu l’envies,
Ne t’es-tu jamais posé la question
De ce qu’est sa vie ?
Quand tout fout le camps
Et que tu te maudis,
Regarde autour de toi,
As-tu un ami ?
Chante la vie comme moi,
Chante la vie comme autrefois,
Imagine-toi nos vieux,
Regroupés autour du feu !
A parler du temps qui passe,
Évoquerceux qui trépassent,
Sans que cela les agace,
Car la vie est faite comme ça !

Tu es là comme un arbre
Les yeux plantés dans les nuages,
Figé là comme une statue de marbre
A méditer sur tes phantasmes
A croire que le monde
Pourrait être encore plus beau,
Si des imbéciles n’avaient pas trop
Joué leur numéro.
Danse la vie avec moi,
Danse la vie et la joie,
Souviens toi c’était avant,
Souviens toi du bon vieux temps!
On s’posait pas de question,
A boire l’eau de notr’vieux puits,
On n’avait pas de répulsion,
A traire nos vielles vaches au pis!

On est réunis aujourd’hui
Et on s’en réjouit,
Et on se met à gamberger
Sur ce qui s’est passé
Quand autrefois
Rien que pour nous chauffer
On allait chercher le charbon,
Au fond du chai.
Mais maint’nant c’est plus pareil,
On a bouché nos oreilles,
Aseptisé nos sarcasmes,
Je sais bien que ça t’agace!
Oui mon vieux le monde est fou,
On est main’tnant dans les choux,
A évoquer comm’ des tarés,
Toutes ces années passées !
A parler du temps qui passe,
Évoquerceux qui trépassent,
Sans que cela nous tracasse,
Car la vie est faite comme ça !

Comme ça.

Auteur-compositeur : Michel Bonnargent, Juillet 2001
Œuvre déposée à la SACEM

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2014-08-15 16.48.12

Elsa
Tu es née dans un cri
Pour l’amour qui vous lie
Comme au sortir de l’eau
Pour gagner un vaisseau.
Emportée par la vague
Te voilà dans la barque
Sur les flots de ta vie
Dieu que tu es jolie.

Oui l’amour est là
Ne le taisez pas.
Il est si bien là,
Dans les yeux d’Elsa.
Au bon goût du miel
D’un jour qui s’éveille
C’est comme un soleil
Dans le bleu du ciel.

Mon ange dans ton sommeil,
Je veille sur ton réveil,
Ton visage de poupée,
Perdu dans mes pensées.
J’aime quand tu souris
Aux douceurs que l’on dit
De tes yeux si câlins
En caressant tes mains.

 

Oui l’amour est là
Ne le taisez pas.
Il est si bien là,
Dans les yeux d’Elsa.
Au bon goût du miel
D’un jour qui s’éveille
C’est comme un soleil
Dans le bleu du ciel.

 

Quand tu auras grandi,
Moi j’aurai bien vieilli
Garde moi ton sourire
En plus beau souvenir.
Le temps passe si vite,
La vie n’est qu’une suite
Que personne ne prédit,
Tu es là aujourd’hui.

Oui l’amour est là
Ne le taisez pas.
Il est si bien là,
Dans les yeux d’Elsa

 

Auteur-compositeur Michel BONNARGENT – novembre 2013

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Une pleine lune exceptionnelle le 10 août 2014, c’est l’occasion de faire un petit montage vidéo avec la musique de « j’écrirai en mots bleus »  en voile de fond.

Le jour s’endort, la lune rêve, loin de ton corps, loin de tes lèvres …

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Une de mes chansons préférées composée sur un très beau poème d’Anne Giddey

 

Une vie de lune noire

Au début de nous, je n’y ai vu que du bleu
Nous deux n’était qu’une idée folle, une eau-de-feu
Je prenais de l’altitude dans ma boît’ crânienne
Un art de t’aimer dans une flambée d’oxygène
Je me mettais sur mon trente et un
Pour les flacons de nos deux parfums
Facettes en cristal dans le velours
Comme les gueules en coin de notre amour
Comme la geisha, l’œuvre-femme
Tu ne peux qu’être seule

Comme tous, nous avons été bouffés par les gares
Avalés cul sec, recrachés sur le tarmac
Superbes de n’être qu’un, pleurant par les hublots
Nous étions bien trop purs et nous étions trop beau
Comme un signe précurseur du danger
D’un futur forcément meurtrier
Nous pouvions bien mourir à l’instant
Puisque tout renaît et rien ne ment
Comme le poète au front haut
Je ne peux qu’être seul

Si tu pleures la lune, chaque fois qu’elle est noire
Tu peux pleurer sur chacun de mes départs
Tu sais pourtant qu’elle revient toujours
Et que moi je partirai encore
Bien sûr les marins frôlent la mort
Quand leurs navires craquent trop fort
Alors tu as peur.

Puis c’est toi qui t’en iras, enfin t’affranchir
Je m’écroul’rai alors sous une salve de rires
Comme un clown qui devient le dernier spectateur
De sa tournée d’adieu, de son courrier du cœur
Je me mettrai sur mon trente et un
Pour la dernière de nos deux parfums
Pour imbiber la peau d’une page blanche
Mes mots tendus autour de tes hanches
Comme la geisha, interdite d’aimer
Tu ne peux qu’être seule.

Comme tu reviendras, lourd’ de vies intérieures
Je ne serai jamais déchirée, jamais peur
Puis le temps nous figera, il nous battra tambour
Alors il me faudra rire de nous, mon amour
A gorge déployée, à l’explose
Car il faut bien rir’ de quelque chose
Nous avancerons soudain économes
De nos cœurs, nos derniers métronomes
Comme le poète au front haut
Je ne peux qu’être seul.

Si tu pleures la lune, chaque fois qu’elle est noire
Tu peux pleurer sur chacun de mes départs
Tu sais pourtant qu’elle revient toujours
Et que moi je partirai encore
Bien sûr les marins frôlent la mort
Quand leurs navires craquent trop fort
Alors tu m’en veux

Là-bas dans cet autre nous deux, la mémoire blanche
Il nous faudra recommencer, chaque dimanche
Quand tu auras tout oublié jusqu’à la lie
Je te parlerai de nous, du plus beau de nos vies
Comme le poète et comme la geisha
Qui vivent seuls et meurent à deux, je crois
Que j’entendrai galoper dans ta voix
Encore le petit cheval de Lorca,
Encore le petit cheval de Lorca.

Auteur – Anne Giddey – mars 2012
Compositeur – Michel Bonnargent – avril 2012

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