Il est vrai qu’le soleil, il se lèv’ toujours à l’est,
Et bien sûr qu’à seize heures je fais toujours une sieste.
Et même si le ciel n’est pas toujours aussi bleu,
Ce n’est pas si grave du moment qu’je suis heureux.
Si l’matin je traîne au lit,
Bien souvent jusqu’à midi,
C’est qu’de bosser j’n’ai pas envie,
Je me sens si bien ici.
Quand l’facteur passe chez moi,
Il le fait sans bruit ma foi,
Pour ne pas me réveiller,
Des fois que j’sois fatigué.
Mais à quoi ça sert de toujours d’énerver,
Car au bout du chemin, on va tous y arriver.
Alors je préfère apprécier le temps qui coule,
Et bien écouter les colombes qui roucoulent.
A sentir l’odeur des fleurs,
Ecouter battre mon cœur,
A prendre un joli sentier,
Je peux la nature épier.
Voir un lapin traverser,
Un écureuil se dresser,
Ca peut paraître banal,
Je suis un original.
Ecouter la radio, ça ne fait que m’agacer,
Regarder la télé, je peux très vit’m’en lasser.
Les yeux fixés là-haut, et voir les nuages passer,
Et regarder mon jardin, ça suffit à ma journée.
Et puis quand le soir arrive,
La journée sur l’autre rive,
Je me perds dans les étoiles,
A raconter des histoires.
La rêverie terminée,
Il faut aller se coucher.
Après une bonne nuit,
Demain continue la vie.
Doou, dou, dou, dou, dou , dou, dou dou, dou …
Auteur compositeur : Michel BONNARGENT
dépôt SACEM – février 2009
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