C’est avec un grand plaisir que je ressors cette chanson des tiroirs secrets.
Elle a été l’une des premières collaborations avec mon ami tourangeau Jean-Jacques que j’embrasse tendrement depuis ma campagne bordelaise.
Mon ami Jean-Jacques, c’est un homme de théâtre, son blog : http://jeanjacquesdupuy.unblog.fr/
Quand on n’a pas dix ans, on voudrait les avoir,
On se dit que c’est injuste de ne pas être grand.
Parce que juste avant c’est encore le bavoir.
Parce que juste avant on n’est pas dans les grands.
J’empile les années, une par une sans compter,
J’vois défiler les jours et aussi les nuits,
Je vois ma vie, mon présent, mon passé,
Et puis j’espère, mon futur sans ennui.
Quand on n’a pas vingt ans, on voudrait les avoir,
On se dit que c’est injuste de ne pas être grand.
Parce que juste avant c’est encore le dortoir.
Parce que juste avant on n’a pas assez de cran.
J’empile les années, une par une sans compter,
J’vois défiler les jours et aussi les nuits,
Je vois ma vie, mon présent, mon passé,
Et puis j’espère, mon futur sans ennui.
Quand on a eu trente ans, on est tout plein d’espoir,
On se dit que c’est juste, d’être avec les grands.
Parce que ce s’rait injuste d’être sur le trottoir.
Parce que ce serait injuste et pas du tout marrant.
J’empile les années, une par une sans compter,
J’vois défiler les jours et aussi les nuits,
Je vois ma vie, mon présent, mon passé,
Et puis j’espère, mon futur sans ennui.
Maintenant, je vis de défaites et de gloires,
J’me dis que c’est bien juste d’être encore sur les rangs.
Parce que se s’rait injuste de vivre sans espoir.
Parce que se s’rait injuste d’être un jeune mourant
J’empile les années, une par une sans compter,
J’vois défiler les jours et aussi les nuits,
Je vois ma vie, mon présent, mon passé,
Et puis j’espère, mon futur sans ennui.
Quand on a le bonheur de connaître le soir,
Il faut se dire, qu’importe de vieillir,
Parce que se s’rait dommage de ne pas savoir,
Qu’il y a de belles journées avant de partir.
Chanson composée sur un texte de Jean-Jacques DUPUY
Œuvredéposée à la SACEM et à la SACD – Juillet 2007
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